Commande de frein – 1
Je dois refaire la chape du maître cylindre, mais voici les pièces du montage:
Commande de frein – 1 – le plus intéressant est la suite, bien sûr !
Un ULM TurboDiesel de construction amateur plus rapide qu'un avion !
Passage tube de Commande ailerons
Sur les deux ailes, coté emplanture, le tube ne se trouvera pas au même endroit
70 du longeron sur l’aile gauche (en arrière)
100 du longeron sur l’aile droite (en avant)
mais toujours à 70 du toit de l’aile aussi bien à l’emplanture qu’au niveau du guignol de commande d’aileron.
J’ai donc choisi de découper toutes les nervures avec le même profil. Celui de l’aile droite qui est plus désavantageux en termes de matière retirée. Ça ne chiffre pas beaucoup, mais cela peut participer à équilibrer le poids des ailes finies.
un axe à 100 mm du longeron, l’autre à 145 du longeronnet arrière pour le guignol en position médiane. Le tout à 70mm de la partie supérieure du profil, sur une largeur de 40 mm pour le tube de 25 mm.
Toujours la même méthode de fabrication:
La défonceuse sous un panneau. Une chute de bois avec la forme à découper et des cales de positionnement. Un avant trou pour passer la fraise, n’a plus qu’à:
Toutes les nervures sont donc identiques sauf, bien sur celles l’emplanture (70 / 100) et celles de saumon que j’ai préféré ne pas ouvrir.
Aile gauche à gauche et aile droite à droite avec toutes les nervures mousse et fortes.
Passage tube de Commande ailerons – identique sur toutes les nervures – légèreté et bien plus facile à mettre en œuvre.
Forme lisse volets ailerons
Avant le coffrage des volets et ailerons, il faut mettre en forme les lisses qui sont « au carré »
Fixer l’aileron ou le volet sur un chantier stable
J’ai fait une cale à poncer avec du grain 40 ( le collage n’en sera que meilleur)
Bien soigner le profil, ni trop haut ni trop bas, prendre un contreplaqué de petite taille et le présenter, ça doit filer naturellement.
Assemblage des volets
Fabrication d’un chantier sur lequel j’ai préalablement tracé tous les emplacements des nervures des 4 volets et percé les passages pour les pentures.
Au Scotch double face, je positionne les formes en styrodur préalablement découpées au fil chaud (il en faut 13)
Fabrication de cales d’équerre pour le positionnement des 4 nervures principales
J’effectue le collage du volet en une seule opération (sur les photos, c’est un montage à blanc du volet 2 droite avec mousses 75 Kg):
Voici le montage « en colle » du volet d’emplanture droite qui possède des mousses 90 Kg:
Assemblage des volets terminé.
Tube de commande volets
Fabrication sous vide d’un tube composite comme palier pour une commande des volets à l’extérieur du fuselage, ce palier possède deux tours de verre et quatre tous de carbone. Le verre permet d’isoler électriquement le carbone du dural.
le tube dural sert de moule avec un feuille de plastique fin et ciré pour facilité le démoulage:
Je perce le fuselage avec une lame de scie cloche fixée sur le tube qui est guidé par des gabarits.
Agrandissement du trou avec une toile de verre 60 grammes autour de ce même tube.
Collage et stratification des paliers en prenant soin aux masquages pour avoir un aspect fini propre.
Le palier dépasse à l’extérieur du fuselage juste ce qu’il faut pour que l’oreille de commande échappe au flanc (2mm). Le blocage en translation du tube de commande sera donc assuré par ces oreilles de commande.
Efforts artificiels profondeur
Avant de fermer l’arrière du fuselage. Je met en place les efforts artificiels de profondeur tels que préconisé dans la liasse avec des colliers d’électricien pour réglages éventuels:
J’ai changé les élastiques par le modèle préconisé.
Il n’y a pas encore les renforts au pied de C6, mais c’est prévu.
Vue de l’arrière, Je relie l’élastique à un tresse Dyneema qui passe derrière C8 au plus près des lisses 20×20 pour plus de solidité:
Mise en forme carénages arrières
Partie un peu compliquée à cause de tous ces changements de formes:
Changement de pente des revêtements en avant de la dérive. Liaison karman de dérive. Liaisons karmans d’empennage horizontal et enduit aérodynamique des fixations de ce dernier. Liaison arrondie des peaux supérieures avec les flancs du fuselage:
Pour avoir une finition parfaitement lisse au toucher, entre 3 et 5 couches sont nécessaires, surtout pour les parties non « guidées ». Comme l’arrière de la dérive qui se termine le plus finement possible avec un raccord arrondi en liaison avec le longeron de la dérive.
Pointe arrière – Fin
Mise en place de l’empennage horizontal pour vérifier l’espacement en position piquer à fond et trim au plus bas: ça touche empêchant le débattement maximum:
Y’a pas à tortiller, faut modifier tel que préconisé:
découpe, collage d’une plaque de fibre de verre sur un chantier avec mise en forme, ponçage, enduit, essai:
Finition des enduits en rapport avec ceux du fuselage:
Revêtement arrière du fuselage
La peau de recouvrement arrière est découpée d’une seule pièce pour garder un bon galbe sur la partie arrière (sous la dérive mobile).
Je fabrique deux gabarits par coté en contreplaqué pour garder un arrondi régulier, ils seront retiré ultérieurement par le trou arrière du fuselage.
Revêtement arrière du fuselage terminé.
Pointe arrière
Je pose du Scotch sur C10 et les baguettes qui dépassent, ainsi que tout ce qui ne doit pas recevoir de colle 10cm sur l’arrière du fuselage également.
Je présente le cône arrière avec du tissus de verre 350g qui dépasse de 5mm. Ce tissus est replié vers l’intérieur pour faire une petite cornière.
quand la prise est faite, j’en profite pour aligner correctement le fuselage et la pointe avec un peu de micro-ballon (d’où le Scotch sur l’arrière du fuselage), attente polymérisation.
Je démoule, puis un peu de charge micro-ballon sur les cornières en verre.
Pour la fixation, j’en ai profité avant de démouler la pointe pour faire les 5 trous par contre-perçage dans les fins de lisses diamètre 3 mm.
J’ai trouvé des inserts fileté en alu chez TopModel. J’agrandis le trou à 5 pour visser avec une douille 6 pans, bien dans l’axe, que du bonheur.
Nervures renforcées Ailes
Je créé un montage simple ou les nervures touchent en trois points pour qu’elles soient bien alignées durant le collage. Je sépare chacune avec un film plastique évidemment !
Garder à l’esprit que les contreplaqués sont du côté emplanture sur les nervure avant. Une moitié des nervures sont renforcées d’un côté, les autres, de l’autre…
résultat après détourage.
Pour les nervures arrières, c’est la même méthode sauf que c’est un peu plus long car elles sont doublées des deux cotés.
Ne pas oublier de renforcer le point d’ancrage au longeronnet arrière sur les deux nervures arrières saumon.
Liaisons volet 1 et volet 2
J’ai fait les trous a la perceuse à colonne par contre perçage. La fixation ainsi que le passage du doigt d’entraînement.
on peut voir le parfait alignement les deux nervures qui restent bien perpendiculaire au plan de travail:
au premier plan, la première nervure du volet 2 (aile gauche) qui est entraînée par deux doigts fixés sur la dernière du volet 1.
au deuxième plan (aile droite), on peut voir la fixation du doigt: une vis de diamètre 6, 12.9 dont j’ai supprimé la tête, vissée à fond de filet plus Loctite 222 et bloquée de l’autre côté par un contre-écrou.
Liaisons volet 1 et volet 2 terminé – Je n’ai rien inventé, c’est Lino qui l’a fait avant moi… salutations.
Fixation lame de train
Ma plaque acier avec les quatre écrous soudés n’était pas bien réalisée, les écrous n’étaient pas parfaitement parallèles à cette plaque, de ce fait, les vis n’étaient pas perpendiculaires et donc, le vissage de ces vis était impossible.
Vu dans la nouvelle liasse, un système super simple, solide et pas plus lourd pour arriver à nos fins:
au centre on voit bien cette plaque en dural de 6mm, élargie de 5mm pour plus de rigidité comme préconisé, les vis sont montées de ce côté et maintenues en rotation avec un vulgaire clou qui traverse les têtes des vis.
traitement alodine qui donne cet aspect très agréable
fixation provisoire (car il faudra insérer la fixation arrière de l’aile on est à droite)
vu des espaces entre les têtes de vis et la nervure basse, non rabotée: 5mm.
Fixation lame de train – légère, rigide et fiable.
Arrondis dessous Fuselage
Avant de prévoir de présenter les longerons puis les ailes pour fabriquer les karmans d’ailes. Le dessous doit être terminé surtout en ce qui concerne les arrondis des angles à 45°.
La méthode, déjà bien expliquée dans la liasse a été mise en œuvre avec succès.
1 – collage des bandes de Styrodur collées uniquement sur les bords avec du micro-ballon
2- à l’aide d’un outil vibrant et sur une bande de contreplaqué de 2mm sur le fuselage. Je découpe l’excédent de matière sur les côtés et le dessous. Je termine à la scie à métaux à la main (cela évite d’avoir des arrachements qu’il faudra reboucher plus tard)
3- A l’aide d’une cale à poncer. Je nivelle les bords avec un dépassement d’au moins 1mm de façon à ne pas avoir de faux arrondis au raccord avec le reste du fuselage. (Il s’agit d’un angle très faible mais visible après peinture entre l’arrondi et les côtés du fuselage)
Je dégrossis avec une toile de grain 40 dans le sens transversal. Puis j’alterne en long pour ne pas avoir de vagues.
Semi-finition avec une bande de grain 80 en large et en long également. Puis arasement des liaisons avec le reste du fuselage et enfin finition avec une bande de grain 120.
Bon, là c’était le plus facile, vient maintenant la stratification avec des bandes de 20cm de largeur. Je mouille les arrondis au rouleau « patte de lapin » dépose les bandes. Le tissus s’imbibe tout seul, il reste mat, c’est parfait.
Le problème est qu’il est préconisé d’ajouter un tissu d’arrachage, et là, le drame, ça m’a formé des bulles sur ma stratification. Alors un conseil, si votre tissus est mat (donc sans trop de résine) ne posez pas de tissus d’arrachage, c’est un peu long à découper les bulles et les enduire.
Stratification complète du fond du fuselage en doublant l’épaisseur sur les arrondis.
le raccord de strate avec celui qui sera fait sur le dessus pourra être pratiqué sans problème quand le fuselage sera à l’endroit.
Ouvertures des passages des longerons et de la lame de train
Sur la photo de gauche (coté droit de l’appareil) l’ouverture est un peu plus grande pour le passage de la lame au montage.
Arrondis dessous Fuselage dans cette position, avec un mètre disponible au dessus, la lame monte très bien.
Roues Fusées Freins
Après fabrication des supports d’étrier à l’aide d’un gabarit en contre plaqué,
contre perçage des trous de fixation dans ceux-ci avec comme guide. La fusée et la lame qui a déjà été contre percée. (les écrous sont provisoires, ce seront des « Nylstop »)
Les étriers approchent la lame de 5mm pour éviter le bossage sur le futur carénage de roue. Juste de quoi passer une clé pour les serrer après les avoir refermés sur le disque à la suite du montage ou démontage des roues.
Roues montées, à ce stade (vu que l’angle de pincement est nul) Il me reste toujours le choix d’avoir les étriers en avant ou en arrière du train au montage en fonction des carénages.
Un espace fonctionnel entre le support d’étriers et le disque comblé sur la fusée par un bout de tube en dural de 3mm d’épaisseur venant s’appuyer sur le roulement intérieur de la roue, Un tube entre les deux roulements de roue et une autre entretoise de 5mm celle-ci entre la rondelle de fixation en bout de fusée et la bague intérieure du roulement de roue.
Équipages Roues Fusées Freins terminés
Fourche train avant
Avec l’aide de Pierre Portier qui construit un Gaz’aile également non loin de chez moi. Il avait fabriqué un montage pour cintrer cette plaque de dural 60mm de large et 6mm d’épaisseur.
le cintrage a été effectué à froid. Nous avons rencontré une certaine élasticité, mais au final, le profil du U était bien symétrique et conforme à la taille du pneu (400×4 6 ply)
Une barre de Stub de 15mm traverse le U dans des alésages réalisés au « façon Paris »
deux tubes entretoise pour centrer la roue et 3 mm de jour entre le pneu et le U de chaque coté. Les vis extérieures et rondelles serrent sur l’axe (pas sur les tubes) pour ne pas forcer sur les roulements, la roue tourne librement.
j’ai pris une chambre à air avec une valve coudée ce qui permettra l’accès sans retirer le carénage de roue.
Gros morceau « musclé » cette Fourche train avant
Portées des fusées
La plaque de support des étriers de freins doit être parfaitement perpendiculaire à l’axe de la fusée.
Les deux faces opposées de la lame de train brute (surtout côté extérieur) ne sont pas forcément géométriquement positionnées.
J’ai découpé aux ciseaux des petits bouts de tissus de verre pour les mélanger à de la résine pour faire une « choucroute ».
Ce mélange pris en sandwich entre la lame et la fusée d’un coté et la lame et un cylindre en alu de l’autre, permet d’obtenir deux faces parfaitement parallèles entre elles et perpendiculaire à la fusée:
Brut de démoulage (ne pas oublier la cire de démoulage)
Après finition:
Les Portées des fusées sont propres et prêtes à recevoir les fusées.
Ferrures rivées sur volets ailerons
Collage et rivetage des ferrures de volets et d’ailerons sur leurs nervures respectives.
A l’aide d’un petit panneau sur lequel j’ai fixé des cales et des pions de positionnements,
le travail est facile, sur cette plaque, il y a les gabarits de fixation de toutes les ferrures volets et ailerons aussi bien pour l’aile droite que gauche.
La première photo n’est pas assez large, on ne voit pas le gabarit pour les ailerons, mais c’est tout aussi simple.